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Manon

Vaincre ses peurs

C’est de la graine de conférencière que nous avons accueilli rue Jarry en ce beau mercredi d’octobre.   En effet, Blandine de Maillard a su entrée en relation avec l’assistance à l’instant où elle s’est emparée du micro, nous permettant même de compiler quelques statistiques :

75 % des membres possèdent un voilier
15 % ont déjà fait une traversée comme équipier ou comme capitaine
10 % sont retraités (et 25 % veulent y arriver le plus vite possible ! )
Moins de 1 % des membres ont déjà navigué à l’aide d’un sextant ou sur l’océan Indien.

Cette Marseillaise d’origine et Québécoise d’adoption, a partagé son expérience vécu sur le voilier Banik. La décision de partir a été prise suite au décès imprévu de son mari alors qu’elle n’avait que 28 ans.

Ses compagnons sur Banik, comptent près de 40 ans de navigation dont 10 autour du monde. Ils hésitent à entreprendre cette traversée ce, malgré les miles nautiques accumulés.  L’Indien a mauvaise réputation :Vagues croisées, impossibilité de passer par la Mer Rouge en raison de la présence de pirates, présence de fronts froids sur les îles de la Réunion et finalement,vagues scélérates que l’on redoutent au sud de l’Afrique.

Le départ s’effectuera tout de même près de Bali.  Ils s’embarquent donc pour une rencontre avec L’Indien, qui se montre sympathique, pour une première traversée de 9 jours vers Cocos Keeling.

L’indien se réveille pour l’étape suivante vers l’île Rodrigues pour 13 jours de traversée (voisine de l’Ile Maurice) où ils séjourneront 3 semaines dans les environs.

Mais c’est sur l’Île de la Réunion, qu’elle surnomme,  l’île intense, que notre conférencière rivalisera avec ses peurs. Elle explorera 3 500 Km à cheval sur son scooter, volera sur différent engin aérien et sautera depuis des falaises escarpées dans l’eau tant redoutée.

Une destination rarement présentée à la Conam que nous avons découvert avec plaisir sur l’eau, dans les airs et sur terre.