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Conférencier: André M. Benoît

Que me reste-il à apprendre, maintenant que je maîtrise les techniques de la navigation de plaisance?

Et si, comme par magie, je demandais à Luc Langevin de m’enseigner quelques trucs?

La présentation porte sur les défis psychologiques en matière de sécurité de la navigation.

La personne humaine est au centre du processus de gestion et de décision dans le pilotage d’un bateau.

Nous partagerons notre réflexion sur le cheminement souhaitable du plaisancier vers le statut de marin plaisancier, ce qui fait toute la différence entre « avoir » un bateau et « être » un marin responsable conformément à la Loi de la marine marchande du Canada.

Les statistiques ont démontré que parmi les causes d’accidents maritimes, l’erreur humaine était récurrente. Il ne s’agit que très rarement d’un défaut de formation et de savoir-faire. Les erreurs commises sont majoritairement des défaillances inhérentes à la nature humaine.

La qualité de la perception constitue le premier barreau de l’échelle du processus de décision avant l’application d’une manœuvre sécuritaire. Dans le domaine de la navigation, la perception peut facilement être brouillée par l’illusion.

Si l’erreur de perception est rattrapée à temps, seul ou avec l’aide des membres de l’équipage, elle est donc sans conséquence; sinon, c’est l’ouverture au risque d’accident.

Le travail en équipe synergique constitue un outil indispensable pour éviter les erreurs et surtout pour corriger les erreurs avant qu’elles portent à conséquence. Il est donc utile pour un capitaine plaisancier de maximiser la contribution de son équipage qui se résume souvent à deux ou trois personnes.

André M. Benoît
Spécialiste de la sécurité de la navigation
Co auteur du « Guide d’application des Règles et des Principes du Règlement International pour Prévenir les Abordages en Mer ».

Photo courtoisie André M. Benoît